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Les Chroniques de Gaya Épisode 2 — “Et si la porte était déjà ouverte ?” “La magie, c’est de croire en quelque chose que même la réalité ne peut expliquer.” — Anonyme


Il y a des lieux qui n’ont pas besoin de panneaux pour dire “Vous entrez dans un autre monde.”

Dans Narnia, c’était une armoire.

Dans Les Chroniques de Spiderwick, c’était une vieille maison pleine de secrets.

Ici, à Terra di Gaya, c’est… le portail du domaine.


Dès qu’il s’ouvre, le temps ralentit. Les bruits changent. L’air a cette densité particulière, comme si quelqu’un avait ajouté un filtre invisible. Le maquis murmure, la mer étincelle, et soudain, on se surprend à penser qu’il n’est pas impossible que des créatures fabuleuses nous observent derrière les oliviers.


Les enfants de Narnia traversaient la neige pour rencontrer un lion roi ; ceux de Spiderwick lisaient un vieux grimoire pour comprendre l’invisible. Ici, il suffit parfois de s’asseoir en silence pour sentir que quelque chose veille. Pas besoin d’inventer les fées : elles ont juste appris à se faire discrètes.


Le merveilleux, on le croit réservé aux pages des livres. Mais il se glisse dans les interstices de nos vies, pour peu qu’on ose ralentir et regarder autrement. Un rayon de soleil qui traverse les branches, un parfum de ciste après la pluie, un coucher de soleil qui donne au ciel des couleurs qu’aucun peintre n’oserait mélanger.


La vérité, c’est que le portail vers un autre monde n’est jamais loin. Il se trouve parfois à l’endroit le plus inattendu : au bout d’un chemin de pierres, au creux d’un hamac, ou dans ce moment précis où l’on respire profondément et qu’on se sent… enfin là.


Alors la prochaine fois que vous viendrez à Gaya, je vous préviens : regardez bien.

Le portail est peut-être déjà ouvert.


— Les Chroniques de Gaya, pensées douces-amères pour un monde qui file à toute vitesse


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