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Les Chroniques de Gaya

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Épisode 1 — “On y est presque… Le futur selon Le 5ème Élément”


Il y a quelques années (bon, d’accord… quelques décennies), Luc Besson imaginait dans Le 5ème Élément un futur où l’on commandait des plats chinois via un bateau flottant à sa fenêtre, où les taxis volaient entre les gratte-ciels, et où les costumes de Jean-Paul Gaultier étaient portés comme si de rien n’était.


À l’époque, on se disait : “Ah, c’est marrant, mais c’est de la science-fiction !”

Eh bien… accrochez-vous à vos multipasses : nous y sommes presque.


Bon, d’accord, les taxis ne volent pas encore (sauf dans les pubs de constructeurs automobiles qui promettent un prototype “l’année prochaine” depuis 2015). Mais entre les livraisons par drones, les assistants vocaux qui nous parlent comme de vieux amis, et les applis capables de nous dire avec quelle humeur nous allons nous réveiller demain… la frontière entre science-fiction et quotidien s’amincit plus vite que les cheveux de Bruce Willis dans le film.


Ce qui me fascine, c’est que nous avons reproduit, presque au détail près, l’ambiance techno-kitsch de Besson :


  • Les écrans partout, tout le temps, comme si chaque mur avait décidé de se recycler en panneau publicitaire.

  • Les IA capables de nous répondre sur tout… sauf quand on leur demande où on a posé nos clés (elles ont encore ce petit côté “mystérieux”).

  • Les réseaux sociaux qui ont remplacé les présentateurs ultra-extravagants façon Ruby Rhod : mêmes couleurs criardes, mêmes cris enthousiastes… juste un peu moins de paillettes.



Et pourtant, derrière tout ce clinquant futuriste, on reste terriblement… humains. Avec nos peurs, nos amours, notre besoin de tendresse, notre quête de sens. Leeloo, l’héroïne, ne le disait-elle pas ? “Love… is all you need.”


Alors oui, nous fonçons vers un monde qui ressemble de plus en plus à un décor de science-fiction. Mais si on pouvait éviter que l’intrigue vire au film catastrophe, ce serait pas mal.

Parce que franchement, moi, je préfère quand le futur se déguste avec une touche de poésie et pas forcément avec un plateau de sushis flottant à la fenêtre…

 
 
 

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